BLEU BLANC BLUES : The blues à la française... Le french Blues Browser
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PAUL PERSONNE : ENCORE À L'ESSAI
(Paul Personne) 1996. CD Polydor
Encore à l'essai avant qu'on ne fasse ennemi.
Encore à l'essai avant d'pouvoir être ami...
Tu me raisonnes, m'apprivoises.
M'enjôles dans un monde-cage.
Encore à l'essai avant qu'on ne fasse ennemi...
Et comme un feu de paille. Qui dévore et enflamme.
Notre violence infiniment...
On fait la paix pour jurer : j'commence demain, j'promets...
Fasse le temps qu'jamais on oublie. Qu'on n'est pas tout seul, mais...
Hé ! Hé !...
Encore à l'essai avant qu'on ne fasse ennemi.
Encore à l'essai avant d'pouvoir être ami...
Des soleils tocs inondent et crépitent.
On y cherche l'amour en pépite...
Encore à l'essai avant qu'on ne fasse ennemi...
Et comme un goût de larmes. Qui enivre et assaille.
La tolérance obstinément...
Combien de fautes inavouées, autant pour moi, j'connais...
Fasse le temps qu'jamais on oublie. Qu'on n'est pas tout seul...
Encore à l'essai avant qu'on ne fasse ennemi.
Encore à l'essai avant d'pouvoir être ami...
Que la nuit tombe ou qu'le jour se lève.
D'mande à la colère une trêve...
Encore à l'essai... Hé ! Hé ! Encore à l'essai…
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(Boris Bergman/Paul Personne) 1996. CD Polydor
M'balancez plus jamais. La veste à Daniel Boone.
Plus besoin qu'on m'remett'. D'plum's dans ma doudoune...
Ça m'va, ça m'va...
En cas de fuit' d'états d'âme. Mett' tout ça sur l'dos d'Anne...
Penser à t'oublier. M'retirer à blanc.
Dégonfler les poupées. Armer les toboggans...
Ça m'va, ouais, ça m'va...
En cas de fuit' d'états d'âme. Mett' tout ça sur l'dos d'Anne...
Pour la fin du monde, pas d'cafard. On a toujours dix ans d'retard...
Au r'tour de l'écuyère. La r'trouver la parade.
Quant à la fin d'moi. Songer à être malade...
Ça m'va, ça m'va...
En cas de fuit' d'états d'âme. Mett' tout ça sur l'dos d'Anne...
Ça m'va, ça m'va. Ouais y'a pas d'quoi, ça m'va...
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(Paul Personne/Patrick Folie/Paul Personne) 1996. CD Polydor
Hey Miss Terre, trampolin' moi, rebondis plus haut.
J'ai pris une place juste au bout d'mon nuage.
Car ça m'fait voir plus beau.
J'viens d'essuyer l'orage et la tempête, j'saute sur l'accalmie.
J'me pose sur tes cils pour que tu m'voies mieux p't-être.
Pendant l'éclaircie... J'ai d'jà accroché mon cœur ailleurs.
Pourtant tu veux m'faire croire. Qu'si j'décrochais mon cœur d'ailleurs.
Pour toi ça m'déplairait p't-être pas.
Inéffable... J'ai quatre dés, l'chapiteau fait la gueule, nez rouge a gagné.
J'ai les crayons emmêlés dans mes mailles. Mais j'sais tricoter.
Quand l'ciel éteint dans un cri d'couleur, j'ai plus peur du noir.
Mes yeux sont faits pour sentir et toucher. Plus que pour y voir...
D'jà accroché mon cœur ailleurs. Et tu veux m'faire croire.
Qu'si j'décrochais mon cœur d'ailleurs. Pour toi. Rien qu'toi...
Hey Miss Terre lance un message au dollar triste.
Ses codes secrets t'font tourner à l'envers, oh pessimiste ?
File-moi d'l'amour, du beau, du vrai, tu vois.
J'connais la chanson. J'vais faire danser les sirènes sur les quais.
Et retrouver ton nom...
D'jà accroché mon cœur ailleurs. Et tu veux m'faire croire.
Qu'si j'décrochais mon cœur d'ailleurs. Pour toi...
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PAUL PERSONNE : FUNAMBULE DÉPRIM'
(Paul Personne) 1996. CD Polydor
Hey mec qui s'ruine, la vie s'amenuise.
hey mec qui s'mine, comment tu t'enlises...
Rêve d'arc-en-ciel en foudroyant comme l'éclair.
Cogiter l'amour en ruminant avec la haine.
Dévalant tout droit vers l'bout de l'entonnoir.
Maso du martyre et exclus au rencart...
Hey mec qui s'ruine, la vie s'amenuise.
Hey mec qui qui s'mine, comment tu t'enlises...
Le ciel est clair, mais le regard flotte dans l'caniveau.
Plus la nuit approche, plus la bouche est près du goulot.
Compagnon de déroute, l'unique réverbère.
Enlacé, se lasse des r'proches qu'on peut lui faire...
Hey mec qui s'ruine, la vie s'amenuise.
Hey mec qui s'mine, comment tu t'enlises...
Penser à l'avance c'que peuvent déjà penser les autres.
Scotché à un tube d'anti-dépress' on cherche la dose.
Zappeur en bandoulière planqué au fond du lit.
Funambule-déprim' sans jour et sans nuit...
Hey mec qui s'ruine, la vie s'amenuise.
Hey mec qui s'mine, comment tu t'enlises.
Hey mec qui s'ruine, mec qui s'mine
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(Paul Personne/Christian Dupont/Paul Personne) 1996. CD Polydor
Sillonner les rivières, chevaucher les mers.
S'envoler plus haut et laisser faire.
Plus loin d'ici. Plus loin d'ici.
Où le vent m'entraîne, m'attendras-tu aussi ?
Plus loin d'ici...
Dévaler vers les villes, rouler zone ou chic.
Un seul signe suffit pour se faire l'éclipse.
Plus loin d'ici. Plus loin d'ici.
Où le vent m'entraîne, m'attendras-tu aussi ?
Plus loin d'ici ...
Frangine du hasard, j'te vide mon sac.
Et en confidence, pas d'quoi avoir l'trac.
Plus j'avance, plus j'sens les heures et les s'maines.
Filer quand l'horizon m'appelle...
Où s'pose mon talon, toujours l'départ.
J'arrive de partout, n'importe où j'repars.
Plus loin d'ici. Plus loin d'ici.
Où le vent m'entraîne, m'attendras-tu aussi ?
Plus loin d'ici...
Frangine du hasard, ne r'garde plus l'heure.
Range les cauchemars et les trucs qui font peur.
Prends c'qu'y a d'bon, pour le temps qu'ça dure.
On traîne tous dans l'incertitude...
Sillonner les rivières, chevaucher les mers.
S'envoler plus haut et laisser faire.
Plus loin d'ici. Plus loin d'ici.
Où le vent m'entraîne, m'attendras-tu aussi ?
Plus loin d'ici. Plus loin d'ici.
Loin d'ici...
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PAUL PERSONNE : Où EST L'PARADIS
(Paul Personne/Richard Bohringer/Paul Personne) 1196. CD Polydor
Même histoire, une part de rêve.
Parti dans l'soir, somnambule.
Voler d'autres caresses...
Redis-moi. Où est l'Paradis...
Titubant, rampant à la verticale.
On porte au coin des yeux, le gai du triste.
Hey soleil levant...
Redis-moi. Où est l'Paradis...
Nos âmes-douleur espèrent.
Pagayant, frénétiques, pour atteindre l'autre rive.
Aux oiseaux flamboyants...
Redis-moi. Où est l'Paradis...
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(Jean-Louis Aubert/Paul Personne) 1996. CD Polydor
Ça me parle de mer immense. D'arbres couchés par le vent.
De ces mots légers d'innocence. Ceux que dirait un enfant...
Un jour je ferai l'hirondelle. Je m'en retournerai d'où je viens.
Je m'en irai à tire-d'aile. Vers un coin que j'connais bien...
M'endormir bien au chaud. L'âme à l'endroit.
Goûter l'temps qui passe. Me fondre dans.
Ce que murmure l'aurore. Changer les heures en or...
ça me parle dans le silence. et jamais ça ne ment.
Dans ce retour vers l'insouciance.
Me suivras-tu aussi, aussi, aussi, oh si...
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(Boris Bergman/Paul Personne) 1996. CD Polydor
&endash; « Alors t'as compris ? »
&endash; « Ben, justement c'est pas sûr »
&endash; « Pas grave, j'recommence depuis l'début »...
T'as commencé tout p'tit, mais c'est pas une raison.
Pour que les grands t'refilent des gnons.
À l'école t'es qu'un jouet qu'y cassent dans la vitrine.
Veulent sans doute la toucher la prime...
Attaqu', attaqu', attaqu' les tous en vrac.
Dis-toi p't-êt' qu'au fond t'auras touché l'bon.
Attaqu', attaqu', attaqu', attaqu', attaqu'.
Y'a qu'en vidant son sac qu'on peut voyager bleu…
&endash; « J'disais ça comme ça »...
Elle te f'sait oublier les nuages de la veille.
Tes pot's l'avaient nommée Météo.
C'était ton info-chef de rayon d'son soleil.
Et pis un soir silence radio...
Attaqu', attaqu', attaqu' les tous en vrac.
Dis-toi p't-êt' qu'au fond t'auras touché l'bon.
Attaqu', attaqu', attaqu', attaqu', attaqu'.
Y'a qu'en vidant son sac qu'on peut voyager bleu…
Fais-lui ça dans l'ascenceur parc'que c'est pas son style.
Elle te prend pour l'facteur habile.
T'as jamais qu'treize bougies les armes du crocodile.
Elle te dit ça avec ses cils...
Attaqu', attaqu', attaqu' les tous en vrac.
Dis-toi p't-êt' qu'au fond t'auras touché l'bon.
Attaqu', attaqu', attaqu', attaqu', attaqu'.
Y'a qu'en vidant son sac qu'on peut voyager bleu…
&endash; « Alors, ça vient ? »
&endash; « Ouais, douc'ment »
&endash; « Mais... Heu... ça vient ? »
&endash; « Ouais, ouais »...
Les poir's d'la Belle Hélène t'ont rendu un peu gris.
Marie dans l'blizzard t'plaque dans la nuit.
Tu veux t'faire un' couleur garçon tarif de nuit.
J'vois qu'un truc t'essay' l'Hennessy...
Attaqu', attaqu', attaqu' les tous en vrac.
Dis-toi p't-êt' qu'au fond t'auras touché l'bon.
Attaqu', attaqu', attaqu', attaqu', attaqu'.
Y'a qu'en vidant son sac qu'on voyage léger…
&endash; « Bon, j'espère qu'on s'recrois'ra, allez bonne chance, ciao ! »
&endash; « Ciao ! »...
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PAUL PERSONNE : DOUTE CHRONIQUE
(Paul Personne) 1996. CD Polydor
Pile a raison. J'pose la question.
Si face à tort. J'attends la réponse.
Derrière les sourires. Qu'est-ce qui s'cache.
Derrière les mots. Qu'est-ce qu'au fond tu penses...
Oh ! laisse glisser, dis.
Arrête un peu de t'faire mal...
Sort le joker et l'doigt d'la gâchette.
Oh ! l'monde se fout d'qui manque à la fête.
Et d'vant ton ciné pas vraiment foule.
Plus d'ticket d'entrée pour le temps perdu...
Oh ! laisse glisser, dis.
Arrête un peu de t'faire mal...
Compliqué de s'tenir en haut.
J'maccroche à qui y'a plus d'héros.
Mais maint'nant qui veut.
Pose la question. Qui a raison.
J'attends la réponse...
Oh ! laisse glisser, dis.
Arrête un peu de t'faire mal...